Je grelote de tristesse
Je m'assure une larme
Sur ton délicieux fondant
Qui me secoue la girouette
Des sentiments
Pour te donner partage gracieux
Sans calcul pour le respect
Que je ressens à te lire
Ami
Amie
Dites -moi
Connaissez-vous
Dopamine et Sérotonine
Leurs noms finissent de la même façon
Plutôt avec la même musique
INE
La suite est ignominieusement différent !
Précédé par un M pour Dopamine
Par un N pour Sérotonine
Que faire de cette première différence?
Quelle sens lui donner ?
Le sujet est si vaste
Que je suis effrayée par la recherche
D'un plus à donner
Alors qu'elles sont féminines
Qu'elles dansent en même temps
Dans un lieu, un palace vivant
Une galerie des glaces
Une pyramide dans les salles mortuaires
Une fusée intergalactique
Le cerveau cerebellum §
Le ciel troué s'écrase sur la terre
Avalant les corps dérivants
Sur mer plus que salée par les larmes
Des humains
Des rencontres fracassantes se déroulent
En tout lieux moisi fleuri par les nénuphars
Les flancs du volcan gémissent
Bousculant les touristes nouveaux ogres
De nos temps modernes écrasant
Les différences sociales et sexuelles.
Touristes une fonction mobile
La marche de la visite des monuments historiques
Un porte-monnaie ouvert à l'achat de souvenirs bidons
Le nouveau capitalisme transnationale sans odeur ni couleur
Dans le troupeau des touristes j'y étais.
Dans les noyés j'y suis mentalement!
Peu de choix de vie!
Murmure des souffrants bouscule mon audition
Je n'irai plus voyager avec des consentants à souffrir
J'accompagnerai les enfonces dans la mer
Au plus profond du sous fond de l'humanité.
À nos pères
Fils du soleil
Aimant le vin
Celui qui guérit console et euphorise
Le meilleur de tous
Rouge parfumé
Par la terre des ancêtres
Ardemment cultivé
Assassinant leur réalité
D'hommes en prise avec une vie dure
Le Saint Émillion
Une passion dans la passion de la vie
Nos doigts entrelacés
S'éparpillent en notes musicales
Aimantés nous nous comblons
Totalement là sans faille
Nées de l'offrande de nos corps nos images vagabondent
Fugitives échevelées qui enrayent l'encre des songes
Accompagnatrices
Qui accourent pour nous soutenir
Des respirations qui n'ont pas de nom
Du silence de cuisson parfumée
Un éclatement de nos personnes
Possédées de l'instant plus que présent
Éternel.
Perdus en nous
Attelés au même joug
Cueillons nos pas accordés à l'instant
Qui nous laisse sans mémoire
Pour nous plonger en alliance
De troisième main
Jusqu'à demain.