• Je déménage


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  • Femme tu veux écrire

    Femme tu veux que je te lise 

    Je dois prendre le temps de te suivre

    D'entendre ton accordéon

    Qui se démène au tango !

    Femme qui joue à la tragédie

    A chaque fois que les sentiments deviennent orphelin !

     

    Ta chevelure à la fenêtre flambeau minuscule

    Dans la nuit grimaçante.

    Murmure ampoulé sur guitare sans lettre

    Tu te recroquevilles sur les notes diachroniques

    Froissant le croissant d'or de la lune.

    Le mur de pierre sèche frissonne sur le chemin

    Que tu suis avec la main de la tendresse

     

    Un jour viendra femme

    qui sera le dernier pour terminer cette expression

    De nénuphar d'écoute de ta fontaine intérieure

    D'où l'eau gazeuse s'élève en geyser  furibond

     

     

     


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  • Femme je suis

    Femme je resterai !

    Femme intenable

    Peu rentable

    Soupirant pour un rien

    Dénouant sa chevelure à la fenêtre

    Des gazouillis des mâles

    Un remue-ménage

    Elle s'envole vers Terre-Neuve

    Pêcher le poisson chat.

    Niaiserie des sucreries tendues par ces messieurs

    Une poire ressemble à une femme

    Tenace en texture

    Brillante de peau

    Mangeable pour toujours

    Des pépins à venir en bébés

    Juteuse et douce chair

    Ses seins mieux que des poires

    Des ballons doux à matière roulantes sous les doigts

    Accrochés quand debout

    Couchés quand allongée

    Je parle de celles qui me ressemblent.

     

     

     


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  • Juste finir ma vie en silence
    Attachée aux horreurs de la haine
    Qui refoulent toute différence
    Écumant la bassine de la reine
    Des intolérances frémissantes
    Et des armées cassantes.

    Je déborde des malheurs
    Peaux de couleur
    Niant l'humanité
    Sous l'égoïsme athée
    Ni Dieu ni présence
    Ne donne paix en aisance
    Et confort de chaleur
    Pleure pleure


    Calme
    Palme
    Robe de dentelle
    Infinie vaisselle
    Filtrer les querelles
    Depuis des siècles pèle mêle
    Des survivants tenaces
    Se ramassent
    Pour tirer l'humanité
    Vers plus d'humanité


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  • Un feu follet me parcoure

    Détruisant toutes mes épines de rejetée.

    Astuce fastidieuse pour me soustraire

    À la poésie de mon âme.

    La truie généreuse

    Se laisse téter par tous ses petits en même temps !

    Que puis-je faire de mieux.

    Tristesse de ce jour de refus .

    La couleur m'ignore

    Celle de l’accueil.

     

     

     


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