• Viole d'amour

     

     

    Viole d'amour

     

     

     

    Les affameurs de charbon

     

    Purgent la veine de la chance

     

    Rudoyant leurs chargements de chagrin

     

    Ils le poussent dans le rouge du soleil

     

    Leur honte descend le tunnel

     

    Et envahit les immondices

     

    Laisser par les siècles d'occupations humaines

     

    Aucune nuance de bleue n'est conservée

    ni aucun noyau de pêche à planter

     

    Au sous-sol de l’espérance

     

    Grimpe une fourmi rouge

     

    De celle qui pique sans pitié

    Notre trop grande présence

     

    Râpons le charbon de la haine

     

    Que les poussières volent autour de leur tête de sanctifiés

     Auréoles pourfendeuses des anges bruyants

     

    Viole d'amour

    Me liant au halo de la lune

     

    Je partirai lentement

     

    A saute-pied sur l'empire du rien ne compte

     

    Rien n'est plus

     

    Tout circule et hurle métalliquement

     

    Dans la nuit abyssale

    Un cri qui se mord l'écho de l'autre.

     

     

    SOLITUDE

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 5 Avril 2015 à 13:11

    Les images sont forte et s'impriment dans l'imaginaire du lecteur....

    2
    Dimanche 5 Avril 2015 à 13:16

    O  YES SUPER

    3
    Lundi 6 Avril 2015 à 10:54

    Un cri qui s'achève dans la prière d'un lendemain?

    J'aime bien aussi ces poésies qui contournent l'entendement immédiat pour taquiner nos ressorts intimes.

    Belle journée!

    4
    Mardi 7 Avril 2015 à 14:32

    Joliement dit...Palpable la grisaille collective...

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :