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Viole d'amour
Viole d'amour
Les affameurs de charbon
Purgent la veine de la chance
Rudoyant leurs chargements de chagrin
Ils le poussent dans le rouge du soleil
Leur honte descend le tunnel
Et envahit les immondices
Laisser par les siècles d'occupations humaines
Aucune nuance de bleue n'est conservée
ni aucun noyau de pêche à planter
Au sous-sol de l’espérance
Grimpe une fourmi rouge
De celle qui pique sans pitié
Notre trop grande présence
Râpons le charbon de la haine
Que les poussières volent autour de leur tête de sanctifiés
Auréoles pourfendeuses des anges bruyants
Me liant au halo de la lune
Je partirai lentement
A saute-pied sur l'empire du rien ne compte
Rien n'est plus
Tout circule et hurle métalliquement
Dans la nuit abyssale
Un cri qui se mord l'écho de l'autre.
SOLITUDE
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Commentaires
Un cri qui s'achève dans la prière d'un lendemain?
J'aime bien aussi ces poésies qui contournent l'entendement immédiat pour taquiner nos ressorts intimes.
Belle journée!
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Les images sont forte et s'impriment dans l'imaginaire du lecteur....