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Ça hurleUne figure de pariaDans la rue noireDes ombres blanchesSiphonnés par le ventDes arbres griffus Le coeur percéAvance dans un criD 'une douceur écoeuranteLa fin du jour est silencieuseLa salivation émotiveAccompagne les nourrituresDu corpsL'aumône du jour
Brouille les coeurs et les racesLa cueillette de l'âmeDu sans-DieuPousse dans le dosDe la terre enParia
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Inconnue du moment
Je pousse le vent
La porte claque en rythme
Un souvenir de solitude
Marche sur mon coeur
De peur en peur
Je gémis en zigzag
Aiguille dans une botte de foin
Éléphant galopant dans la brousse
Sans se retourner trompe en avantEnfouie derrière la maison
Je pousse le mur
Aux briques rouges fossiles
Je me faufile
Millepattes sans - abri
Au creux de ton coeur
Poussière du destin
Renifleur des odeurs
Du corps du matinPetit chrysantheme
En pot contenu
Prends moi dans tes pétales
Agitées
Le nombre incertain
Des efforts d'aimer
S'épanche à cloche-pied
Sur ta terre de bruyèreLe lit du monde se défait
Au dernier trimestre de tes caresses
Et ma présence se troue
Accrochée au porte-manteau
Des attentes
En pente
Sur éclair au café
Rire á mourir
Repousse l' enfermement
Dans l'oeil d'or
Du retrait de la marée
Des mouches accablantes
Sans fin
En mains
Tournantes
Sur plaque
De contreplaquéeS'enterrer contre ma poitrine
Tout en criant la bouche fermée
Pousser arroser
Récolte d'éphémères
LumièresMoisissure
En piqûre grinçante
Sur le bord de ma jupe
Pure de toute rancoeur
Pardon transparent
Liqueur forte
Vie en surface étourdie
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Chaleur humaine agitéeSoufflant sur nos ailesDe la rencontreTaquiner les motsDe la nourritureCirculation aiséeSans feux rougesDe l'Être làEn barrière éteinteTout regard possible
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Tu mords l'épaule
Du danseur transparent
Qui te prête sa main
Pour suivre ton rythme
Funeste danse
Tu t'élèves
En riant
À l'horizon des sauterelles
Criante unité
Inversion des sons
Avec ton soutien
Tu mimes la chaleur des mots
Ton mantra
Sois toi présente
A reprendre infiniment.
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Es tu làPour être aimé?Nous aimons, tu aimesPeau de fleur à cran d’arrêtPiment et kalachnikovLe quotidien de tes amoursJacinthe et PivoineDonnent leur parfumClématites violettes en recueillementAccrochées à la façade de la maison
Mère du camping de Martinière
Et toi que donnes tu?Mourir de te taireLa tiédeur de tes paroles
La fadaise du moment
Écrire pour pulvériser la pluie grinçanteÉclater nos cuisines blanches intégréesÉcraser les punaises de lit
Vampires de nos rêvesSortir des rails temporelsDepuis la Genèse jusqu'à la révolution de 1917La guerre en Irak.Potiches ensevelies
Par des siècles d'immondices
Pompéi ville contemporaine
D'autrefois ma sœur
Enfance naïve abreuvés de contes et de mensongesÉlégance du vivrePorte cigarette en ivoire à la boucheDes accrochages et des circonstancesChante chante la BohèmePoursuis ta routeSur chemin de flaques d'eau et de terre blancheAccompagnée par les poteaux téléphoniques en bois de pinQui vibre sous le vent du dérangementLes hirondelles en concierges ignorantes.Suspendues sur les fils télégraphiquesDe toutes les communicationsBruissement de ta venue sur la pointe des piedsTransparence de ton inscriptionSur cette terre de kaolin
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