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Par Christiane Genet le 25 Février 2015 à 18:23
Voilà que se porte une aile d'ange
A la fenêtre du ciel.
Le zigzag du danger se rapproche de l’armoire tordue par le temps.
En un espace d'une seconde le dragon de l'enfer
Chasse les bonnes intentions pucerons de l'amour .
La mousse de la cascade plane
L'eau se pousse en ruse de plonger
A chaque caillou blanc un caillou noir
Le tout en cœur sur le sentier de la reconnaissance
Prudemment descendre les escaliers des mémoires vives
Ensevelies au grenier des objets orphelins
Se tenir à la rampe en fer forgé
sans se laisser aller au rudoiement des mains douces
Revenir délicatement à l'orée des ouvertures
Sonores que clame la clarinette
Dans la pièce nommée de vie
De vie à retenir sur le dos de la paume de main.
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Par Christiane Genet le 16 Février 2015 à 22:39
Je voulais ce poste radio envahi par donner de la place pour cd et entrée clé USB
Avec des couleurs rouges sur sa façade
un drapeau d'ailleurs
C 'est le rouge qui comptait en devanture, de l'esthétique pour prolo Entrée clé USB fausse liberté
Pouvoir choisir ce que l'on veut entendre et les radios émissions
Qu'il puisse se brancher sur l’électricité car nous ne sommes plus à l'ère de la lampe à huile posée sur la toile Cirée de la cuisine de la ferme.
Une remise de 10 euros suite à un achat antérieur me poussait à la fidélité
Me rendait captive du magasin, porte-monnaie prisonnier.
J'y suis revenue
Mains nus et cerveau pendu à mes yeux
Capturant les objets des rayons
Je me suis laissée dériver entre les allées obscènement chargés de marchandises
Le poste radio avait-il changé de place depuis mon achat du détecteur de Fumée,
Alerte rapide et puissante, à 9 euros NF sans garanti pour la norme française renforcée par le sigle CE11 seulement un ancrage sur le territoire de France
Territoire qui sera partiellement submergé par la mer et les eaux du réchauffement climatique
Un futur déluge sans arche de Noé où plus aucun incendie sera possible faute de sec.
Tous ces objets sans parent comme c'est triste.
Les vendeurs parrains
Entrain de s'en aller car l'heure de la fermeture approchait
L'on ferme avant l'heure de toute façon.
Je retrouve le poste radio désiré, la radio devenue
Femme qui peut-être convoitée.
Comparaison entre les apparences et les performances.
Présentable
Veut dire donnant jalousie aux amis.
Polyvalent, Reliée aux ondes, aux cd et à la clé USB la totale
Satisfaction assurée sans trahison.
Concurrence entre les images des façades
Tenir ensemble: prix, performances, esthétique
Tout contenir
Retenir le portefeuille
Qu'il ne prenne pas son indépendance
Qu'il reste proche de mon souhait:
Un bon poste
Un beau poste
Un potentiel de taureau
Un prix d'amour!
J'ai pris
J'ai payé avec la soustraction du bon d'achat
Je l'ai mis dans le sac à dos.
Il refusait d'y entrer.
Par-terre j'ai résolu son objection de conscience en le Poussant sans ménagement dans la poche
Kangourou centrale du sac.
Je suis sortie tranquillement
En règle avec la société celles des achats légalisées
Par un ticket de caisse
Délivrée par une caissière indifférente
Au destin du poste radio joufflu et polyvalent, CD, Clé USB.
Le poste ne pourra plus se rebeller. Il est asservi à l'usage de son achetrice.
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Par Christiane Genet le 10 Février 2015 à 00:09
Insurrection en bouteille de vie
Poétesses vos ombres sanglotantes
Se jettent à ma poursuiteDe très loin vous revient ma bouteille de vie
Flottant sur la mer pourrie
Par le sommeil de la douleurPoétesses
Je sème des clous trompeurs
Truffés de feintes horreursMa chansonnette du tout perdu
Cherche revanche avec la charrueQuand monte l'alouette
Dans la soie du vide mondial.
Abandonnée au berceau,J'erre engrossée par les vestiges de mes autres vies
Je n' hériterai de rien dans le futur
Mes glorieuses aventures
Seront partagées avec mes vainqueurs
Restera le souvenir carré de leur douceur
Je trempe mes mains jointes
Dans le sable enivré par l'amour que chérit
L'âme féminine de mon inspirationDécorant la lune en cercle vert
Dans un igloo d'émotions fraternelles
J'empile des briques rouges dorées par le soleil d'encore hier
Et l'eau sombre du cachot du monde m'appelleDans un tourbillon d'enfer.
Poétesses suivez-moi dans ma nuit digitale
Pour que chaque pétale
Accroche votre espoir de renaître
Plus poétesses que jamais.
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Par Christiane Genet le 7 Février 2015 à 22:46
Égarée sur fond d'ardoise
En écriture automatique
Je me penche sur les draps du repos.
Ne pas retenir le désir
Le laisser fuir
Au-dessus des falaises ocres de Pénétin
Un tremblement secoue la mort
Aéroplane à la dérive des fins d'amour
En contreplaqué sur rivière crépitante
Revenir sans fin aux bons moments
Du miracle d'être nue
En toute richesse
Découvrir le paradis dans l'enfer du jour
S'assoir sur le rêve du tango argentin
En marchant collé au sol à sa poitrine à sa main à son épaule.
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Par Christiane Genet le 6 Février 2015 à 22:20
La nuit myosotis
Une couverture de bure
Couvrant ma colère de ciel noir
S'ouvre aux frimas
De ta présence
Tout me quitte
Je cherche à me retenir
Aux lambeaux du jour infernal
A chaque pas
Je bute sur toi
L'obscurité est si profonde
Que je m'enfonce en toi
Qui ne crie pas
Je me dépasse
Pour revenir à tes côtés
Nous irons ainsi jusqu'au matin
A la recherche d'un brin de myosotis
Oublié sur l'heure sombre
De notre amour.
31Dec 2014
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